Question de M. LARCHER Serge (Martinique - SOC-A) publiée le 28/12/2006

M. Serge Larcher souhaite attirer l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur la situation préoccupante de l'hôpital public en Martinique. En effet, la tarification à l'activité (T2A) a répondu à une logique financière et non à une réelle politique de soins. Les conséquences de cette réforme sont aggravées en outre-mer par le sous-effectif et les retards structurels. En 2005, c'est grâce à une forte mobilisation des élus et des acteurs de la santé que les hôpitaux de Martinique ont perçu 10,5 millions d'euros de crédits supplémentaires pour terminer l'année et assurer le paiement des salaires. Cependant, rien ne garantit aujourd'hui que cette dotation sera reconduite, ce qui hypothèque gravement à la fois la qualité des soins, la sérénité des patients et les conditions de travail dans ces établissements. De plus, les hôpitaux de Martinique ont besoin de 43 millions d'euros pour répondre aux besoins de la population. Le taux de la T2A, qui est de 35 % en 2006, passera à 50 % en 2007, ce qui aggravera encore un peu plus leur situation financière. Par ailleurs, le coefficient géographique pour la prise en charge des surcoûts spécifiques aux DOM, actuellement fixé à 25 %, demeure insuffisant. Autre sujet de préoccupation : aucun des établissements de santé de Martinique ne répond aux normes parasismiques. Il voudrait connaître les mesures qu'il entend mettre en oeuvre pour résoudre les problèmes auxquels l'hôpital public est confronté en Martinique.

- page 3205


La question est caduque

Page mise à jour le