Question de M. BALARELLO José (Alpes-Maritimes - UMP) publiée le 30/11/2006
M. José Balarello attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice sur le programme de construction d'établissements pénitentiaires prévu par la loi n° 2002-1138 du 9 septembre 2002 d'orientation et de programmation pour la justice. Dans ce programme de 11.000 places, 7.000 sont consacrées à l'augmentation de la capacité du parc existant où manquent actuellement 6.676 places. Cependant, les habitants des secteurs concernés par ces nouvelles constructions, sont la plupart du temps opposés à ces édifices dont le voisinage, bien que carcéral, dévalorise leur propriété, et dont le bâti s'intègre mal dans le paysage avec ses hauts murs et ses miradors. Ne serait-il pas judicieux, même si cela doit être plus onéreux, d'édifier à titre de prototype, un bâtiment dont le style serait proche de celui des châteaux ou des cités fortifiées du XVème siècle, comportant mur d'enceinte, tours de garde et créneaux. La présente suggestion peut surprendre de prime abord, mais un architecte talentueux pourrait intégrer un tel bâtiment dans l'environnement hors agglomération sans l'enlaidir. Dans cette perspective, la nouvelle maison d'arrêt de Nice, qui a peine à trouver un site hors agglomération, ne pourrait-elle pas faire l'objet d'un concours d'architecture ?
- page 2991
Réponse du Ministère de la justice publiée le 22/03/2007
Le garde des sceaux, ministre de la justice, remercie l'honorable parlementaire de l'intérêt qu'il porte à la conception des établissements pénitentiaires. La construction des nouveaux établissements pénitentiaires répond à un cahier des charges précis (notamment pour des questions de sécurité). Les considérations esthétiques et l'intégration dans l'environnement sont prises en compte dans le choix des projets confiés à des architectes reconnus, comme ce sera le cas pour la construction de la future maison d'arrêt de Nice.
- page 650
Page mise à jour le