Question de M. BAILLY Gérard (Jura - UMP) publiée le 19/10/2006
M. Gérard Bailly attire l'attention de M. le ministre de la fonction publique sur les plaintes exprimées par de nombreux maires du Jura résultant de la visite médicale périodique de leurs agents communaux dans le cadre de la médecine du travail.
Les communes rurales emploient, pour la plupart, un secrétaire de mairie à temps partiel qui travaille sur plusieurs communes environnantes et de ce fait, cet agent est parfois soumis à 2 ou 3 visites avec un coût avoisinant 55 € par visite. Cette situation engendre des coûts importants pour ces collectivités.
Il lui demande si des mesures peuvent être mises en place afin qu'une seule visite médicale soit effectuée et facturée par agent et non pas par commune.
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Réponse du Ministère de la fonction publique publiée le 28/12/2006
En application de l'article L. 417-28 du code des communes, les agents communaux font l'objet d'un examen médical au moment de l'embauche et, au minimum, d'un examen médical annuel. Comme vous le soulignez, l'assujettissement à cette règle des fonctionnaires territoriaux nommés dans des emplois permanents à temps non complet est source de difficultés. En effet, ces fonctionnaires sont susceptibles d'être assujettis à une visite médicale dans chacune des collectivités qui les emploient alors qu'ils y accomplissent parfois une quotité horaire de travail très faible. Il en résulte une pluralité de visites médicales, à intervalles rapprochés, qui grèvent d'autant le budget des collectivités territoriales employant ces agents. Aussi, je partage votre souhait de voir inscrit dans le droit positif le principe d'une visite médicale, unique et obligatoire, pratiquée dans le cadre de la collectivité qui emploie l'agent pendant le plus grand nombre d'heures. Toutefois, lors de cette visite, la totalité des risques auquel l'agent est exposé, du fait de ses différents emplois, me semble devoir être évoquée. Un groupe de travail organisant la concertation entre les trois fonctions publiques s'attache précisément à concilier ces questions.
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