Question de M. SOUVET Louis (Doubs - UMP) publiée le 14/09/2006
M. Louis Souvet attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur la pérennité des expositions relatant les crimes contre l'humanité. Ce devoir de mémoire essentiel pour la formation civique des citoyens et futurs citoyens doit pouvoir s'effectuer sans entrave d'aucune sorte. Il demande s'il entend rappeler de façon la plus officielle qu'il soit ce devoir de mémoire aux élus locaux.
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Transmise au Ministère délégué aux anciens combattants
Réponse du Ministère délégué aux anciens combattants publiée le 18/01/2007
Le délit de « crimes contre l'humanité » a été pénalement défini à l'issue de la Seconde Guerre mondiale pour sanctionner les exactions commises par les nazis à l'égard des juifs pendant la Shoah. Le devoir de mémoire est pris en compte par l'Etat dans le cadre du Haut Conseil de la mémoire combattante qui définit chaque année les orientations dans ce domaine, les administrations élaborant ensuite un programme d'actions ciblées autour d'évènements précis. Ainsi, au-delà de l'hommage rendu aux combattants et aux victimes de guerre, le ministre délégué aux anciens combattants mène des actions et soutient des initiatives privées ou publiques, concernant cette période de l'histoire, à l'égard des jeunes générations (expositions, livres...). Ces différentes actions qui s'ajoutent aux neuf cérémonies inscrites au calendrier des commémorations nationales, sont largement relayées au niveau des collectivités territoriales, assurant ainsi, s'il en était besoin, une sensibilisation des élus à ces questions de mémoire.
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