Question de M. BALARELLO José (Alpes-Maritimes - UMP) publiée le 06/07/2006

M. José Balarello souligne à M. le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire qu'une poignée d'étudiants, une soixantaine au début du mouvement, une centaine par faculté par la suite, a pu, grâce à l'appui des médias, s'opposer et faire finalement échec à une loi votée en toute légitimité par les élus du peuple, bafouant les règles les plus élémentaires de la démocratie alors que de très nombreux étudiants souhaitaient continuer à travailler, subissant pendant plusieurs semaines de pressions, intimidations, violences physiques sans que soit garantie au moins la liberté d'expression. Cela n'est pas admissible tout comme le saccage des locaux, ceci aux frais du contribuable évidemment. Aussi il lui demande donc de prendre rapidement des mesures afin qu'à l'avenir, dès qu'un avis de grève se présente, les présidents d'universités, doyens de facultés et proviseurs de lycées, soient tenus, dans les plus brefs délais, d'organiser des votes à bulletins secrets ; la sécurité devant être nécessairement assurée par les forces du maintien de l'ordre qui empêcheraient casseurs et autres éléments extérieurs d'intervenir.

- page 1814


La question est caduque

Page mise à jour le