Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC-R) publiée le 09/03/2006
M. Marcel Vidal attire l'attention de M. le ministre délégué à l'emploi, au travail et à l'insertion professionnelle des jeunes sur les problèmes de mobilité qui jouent comme un effet démultiplicateur d'inégalités : des distances qui s'étendent, des horaires éclatés, de plus en plus de postes exigent une grande mobilité. Les personnes précaires et les chômeurs sont les premiers pénalisés, l'absence de moyens de transport adaptés favorise le chômage de longue durée : les transports collectifs relient le centre-ville à la périphérie, mais les transports de banlieue à banlieue sont inexistants. Or les emplois pour les personnes peu qualifiées se trouvent justement dans des zones d'activités en dehors des agglomérations. Même si des innovations locales naissent de micro-initiatives, même si les collectivités investissent, afin de proposer des transports publics à prix réduits pour les RMIstes et les demandeurs d'emploi, l'Etat est loin de coordonner et de soutenir massivement l'action des acteurs de l'aide à la mobilité : taxis collectifs, location de véhicules à très bas prix, garages associatifs, dispositifs de transport à la demande, etc. Tous sont fragiles et jamais assurés d'obtenir leurs subventions. Le « permis à un euro par mois » est insuffisant, notamment parce qu'il risque de ne pas aider les plus modestes. Ce sont pourtant les premiers à souffrir des freins à la mobilité. En tout état de cause, l'importance de la mobilité pour décrocher un emploi implique une action nationale. Il souhaiterait connaître les intentions du ministre en ce sens.
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La question a été retirée pour cause de décès.
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