Question de M. MASSON Jean Louis (Moselle - NI) publiée le 19/01/2006

M. Jean Louis Masson attire l'attention de M. le ministre délégué à l'emploi, au travail et à l'insertion professionnelle des jeunes sur l'attitude inacceptable de la société de blanchisserie industrielle Régie Linge. Celle-ci emploie actuellement une quarantaine de personnes dans son établissement mosellan à Longeville-lès-Saint-Avold. Elle est par ailleurs bénéficiaire et n'est donc pas confrontée à une difficulté économique particulière. Or brutalement, les dirigeants de cette société viennent d'annoncer la fermeture de l'établissement mosellan. Ils se contentent de proposer au personnel concerné un transfert à Colmar en ne prévoyant que 1 500 EUR pour l'indemnité de déménagement. Une telle façon d'agir est irresponsable car, ayant certainement pris leur décision depuis longtemps, les dirigeants avaient le devoir moral de préparer un reclassement local de leur personnel. C'est d'autant plus vrai que les personnes en cause sont de condition modeste et qu'eu égard à leurs liens familiaux (il s'agit surtout de mères de famille), elles sont dans l'impossibilité d'accepter une mutation géographique à plusieurs centaines de kilomètres. Face à une telle situation, le Gouvernement a le devoir d'agir. On peut en effet accepter des mesures difficiles lorsqu'il y a des difficultés économiques. Ce n'est pas le cas et la société Régie Linge n'a absolument aucune excuse pour agir aussi brutalement sans même se soucier du reclassement local de son personnel. Il souhaiterait donc savoir s'il peut faire prendre des mesures fortes par ses services régionaux pour obliger la société Regie Linge à intégrer la dimension humaine de ce dossier.

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La question est caduque

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