Question de M. VANTOMME André (Oise - SOC) publiée le 29/12/2005
M. André Vantomme appelle l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur les difficultés de fonctionnement des cellules d'urgence médico-psychologiques. L'organisation de l'urgence médico-psychologique repose sur ces cellules d'urgence médico-psychologiques (CUMP), structures intégrées au SAMU, créées sur tout le territoire national pour les victimes de catastrophe ou d'accidents potentiellement traumatiques. L'organisation générale du réseau est prévue à trois niveaux : national, régional et départemental et fut renforcéeen 2003 au vue de l'augmentation des interventions des CUMP. Le réseau dispose, dans chaque région, d'une cellule permanente composée d'un psychiatre coordonnateur, d'un psychologue et d'une secrétaire nommée à mi-temps. Dans chaque département de plus d'un million d'habitants, non pourvu d'une cellule permanente, un psychiatre référent est nommé par le préfet et rattaché au SAMU. Le représentant de l'Etat établit une liste de volontaires (psychiatres, infirmiers, psychologues) susceptibles d'intervenir en cas de déclenchement de la CUMP. Ainsi, dans le département de l'Oise, où l'on dénombre 770 000 habitants, le psychiatre référent de la CUMP est nommé dans le département des Hauts-de-Seine (92). Toutefois, faute de reconnaissance financière pour exercer sa fonction, le SAMU 92 n'a pas signé de convention avec l'hôpital psychiatrique de Clermont-de-l'Oise. Le fonctionnement des CUMP étant astreint à des problèmes de moyens, il lui demande de lui faire part des mesures budgétaires qu'il entend affecter aux CUMP afin d'améliorer les conditions d'intervention et de dédommagement des volontaires, comme cela avait été défini dans les orientations et objectifs du plan santé mentale.
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La question est caduque
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