Question de Mme BORVO COHEN-SEAT Nicole (Paris - CRC) publiée le 04/08/2005
Mme Nicole Borvo Cohen-Seat attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur la situation du dispensaire Hahnemann dans le 13e arrondissement de Paris. Déclarée le 26 juin 1930 et reconnue d'utilité publique, l'association a pour but de donner aux personnes défavorisées des consultations de médecine générale ou spécialisée ainsi que des soins infirmiers. L'homéopathie, l'acupuncture et l'ostéopathie y sont pratiquées. Quarante-huit médecins bénévoles accueillent les patients pour des consultations tous les jours, dont dix-huit médecins généralistes, quatre médecins acupuncteurs, treize médecins ostéopathes, six médecins ostéopathes crâniens, sept médecins spécialistes homéopathes, deux médecins ophtalmologistes, deux médecins pédiatres, un médecin dermatologue, un médecin psychiatre, un médecin phlébologue. Des soins infirmiers y sont également dispensés et le centre conventionné est ouvert à tous les assurés sociaux, le tiers payant et la CMU y sont acceptés. De ce fait une clientèle mélangée le fréquente dont plus de la moitié provient du quartier dans lequel il est situé. Pourtant le centre est menacé de fermeture car l'augmentation de son loyer a malheureusement mis sa trésorerie en grande difficulté. Un soutien financier modeste lui permettrait de continuer son action. Bien souvent à Paris comme ailleurs les centres de santé subissent de fortes charges et sont structurellement déficitaires, ce qui met en jeu leur pérennité alors qu'il s'agit d'une offre de soins spécifique qui répond à des besoins de santé d'une population qui ne peut pas accéder à une offre ambulatoire libérale. Alors que la Ville de Paris apporte déjà son soutien en investissement aux centres de santé, l'Etat pour sa part devrait contribuer à une aide au fonctionnement de ces derniers. Il serait ainsi essentiel que l'Etat s'engage pour le maintien de ces structures de santé dans le cadre du futur SROS. C'est pourquoi elle lui demande ce qu'il compte faire en ce qui concerne le dispensaire Hahnemann pour contribuer à un déblocage de moyens financiers suffisant pour maintenir l'offre de soins de manière pérenne. En tout état de cause des solutions acceptables pour la population doivent être recherchées.
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La question est caduque
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