Question de M. SAUNIER Claude (Côtes-d'Armor - SOC) publiée le 28/04/2005
M. Claude Saunier attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la situation de la gynécologie médicale. Il demande au Gouvernement pourquoi il continue a supprimer une spécialité qui a lait la preuve de son utilité en matière de santé publique et à laquelle les femmes sont très attachées car elle correspond exactement à leurs besoins, depuis l'adolescence jusqu'à l'âge le plus avancé. Il souhaite savoir s'il est possible pour le Gouvernement de réinscrire la gynécologie médicale dans la sous-section 54-05 (biologie et médecine du développement et de la reproduction) ce qui permettrait la nomination d'enseignants qualifiés pour enseigner la gynécologie médicale.
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Réponse du Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche publiée le 23/03/2006
Le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche est conscient de la nécessité de conforter la spécialité de gynécologie médicale qui contribue indéniablement à assurer des soins de qualité aux femmes de notre pays et de prévoir un volet prévention. A l'heure actuelle, le nombre d'internes en formation dans cette spécialité est insuffisant. Il appartient au ministre de la santé de déterminer chaque année le nombre de postes d'internes à pourvoir dans chaque discipline. Ce chiffre est arrêté, en fonction, certes, des besoins démographiques de chaque spécialité, mais aussi du nombre d'étudiants accédant au troisième cycle des études médicales. Compte tenu des besoins à satisfaire dans toutes les disciplines et du nombre relativement faible d'étudiants arrivant en fin de deuxième cycle, du fait du numerus clausus appliqué il y a six ans, il apparaît peu probable que le nombre des internes de gynécologie médicale puisse être augmenté cette année. En ce qui concerne la représentation de la gynécologie médicale au sein du Conseil national des universités, le Gouvernement a pris un arrêté, le 7 octobre dernier, faisant passer de une à trois les sous-sections du Conseil national des universités autorisées à nommer des professeurs et des maîtres de conférences dans cette discipline. La sous-direction de biologie et de médecine de la reproduction et du développement fait partie des sous-sections concernées par cet arrêté. Il est donc désormais possible de nommer des enseignants hospitalo-universitaires de gynécologie médicale dans cette discipline.
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