Question de M. SUEUR Jean-Pierre (Loiret - SOC) publiée le 31/03/2005
M. Jean-Pierre Sueur appelle l'attention de M. le ministre des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l'artisanat, des professions libérales et de la consommation sur les termes de l'arrêté du 12 décembre 2003 fixant la liste des métiers de l'artisanat d'art, publié dans le Journal officiel du 27 décembre 2003. Il s'étonne que le métier de taillandier ne figure pas dans cette liste. Il lui demande en conséquence quelles dispositions il compte prendre pour compléter cet arrêté de manière à ce que le métier de taillandier y figure en tant que tel ou en tant que l'une des « spécialités » du métier de forgeron.
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Réponse du Ministère des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l'artisanat, des professions libérales et de la consommation publiée le 12/05/2005
Le métier de taillandier est une spécificité du métier de forgeron qui consiste à fabriquer des outils tranchants, aratoires principalement. Il s'agit d'un métier devenu très rare, exercé par un très petit nombre de professionnels. La liste des métiers d'art, qui résulte d'une proposition de la société d'encouragement aux métiers d'art (SEMA) et de l'assemblée permanente des chambres de métiers (APCM), a pour objectif principal de repérer les entreprises exerçant un métier d'art et de permettre leur identification au répertoire de métiers. Elle a donc été établie en regroupant certains métiers, notamment ceux relevant des arts et traditions populaires devenus très rares, de façon à rapprocher les métiers des codes de la nomenclature française d'activités de l'artisanat. Cette contrainte ne permet pas de multiplier les spécialités. Toutefois, il est essentiel de communiquer sur ces métiers. Les « Journées des métiers d'art », manifestation organisée en biennale depuis 2002, ont pour objectif de mieux faire connaître du grand public ces métiers et ces savoir-faire et d'assurer leur reconnaissance. De même, la revue éditée par la SEMA, « Métiers d'art magazine », contribue à cette notoriété. Enfin, une réflexion a été lancée sur la mise en oeuvre d'un dispositif de reconnaissance d'entreprises des métiers d'art « entreprise patrimoine vivant » qui visera à assurer le maintien et la transmission des savoir-faire.
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