Question de M. RAOULT Paul (Nord - SOC) publiée le 13/01/2005
M. Paul Raoult appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'inquiétude des professeurs d'éducation physique et sportive (EPS). En effet, dans le cadre de ses propositions préalables à l'élaboration de la loi d'orientation sur l'école, il n'a pas retenu l'EPS au sein de l'ensemble des connaissances et compétences indispensables à tout élève. De nombreux professeurs d'EPS craignent qu'il s'agisse là d'une rupture avec une conception humaniste de l'école qui considère la pratique physique et sportive comme un élément à part entière de la culture et de la formation des élèves. Ils soulignent également l'intérêt présenté par leur discipline en termes de santé publique et d'apprentissage de la citoyenneté et relèvent que cette omission survient alors même que 2004 avait été déclarée " année européenne de l'éducation par le sport ", et ce en prélude à 2005, qui sera " année internationale du sport et de l'éducation physique ". Au-delà des déclarations destinées à rassurer ces enseignants, il lui demande donc de lui indiquer quelles mesures concrètes il compte présenter afin de donner à l'EPS toute sa place à l'école.
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Réponse du Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche publiée le 10/03/2005
Le projet de loi d'orientation pour l'avenir de l'école ne remet pas en cause la place de l'éducation physique et sportive dans la formation des jeunes. Il n'apporte aucune modification aux articles législatifs concernant l'éducation physique et les activités physiques et sportives. L'EPS est une discipline obligatoire à l'école et au collège et le restera. Son rôle fondamental dans la formation, l'épanouissement des élèves et leur santé est explicitement rappelé dans le rapport annexé au projet de loi. En outre, l'éducation physique et sportive continuera de faire l'objet d'une évaluation au brevet et au baccalauréat.
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