Question de M. PIRAS Bernard (Drôme - SOC) publiée le 13/01/2005

M. Bernard Piras attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la place de l'éducation physique dans l'enseignement telle qu'elle ressort des propositions préparant la future loi d'orientation sur l'école. En effet, au sein de l'ensemble de connaissances et compétences indispensables jugées obligatoires, ni l'éducation physique et sportive, ni une quelconque référence à la place du corps à l'école n'apparaissent. Or, l'enseignement de l'EPS constitue un extraordinaire moyen d'apprentissage du goût de l'effort, de l'engagement, du dépassement de soi, de partage de buts communs, de conquête et parfois de reconquête de l'estime de soi. Il contribue à l'enrichissement du temps scolaire, à la qualité de la vie des écoles, des collèges et des lycées. Il lui demande de lui indiquer s'il considère vraiment le sport comme non indispensable à l'éducation de tous les jeunes.

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Réponse du Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche publiée le 10/03/2005

Le projet de loi d'orientation pour l'avenir de l'école ne remet pas en cause la place de l'éducation physique et sportive dans la formation des jeunes. Il n'apporte aucune modification aux articles législatifs concernant l'éducation physique et les activités physiques et sportives. L'EPS est une discipline obligatoire à l'école et au collège et le restera. Son rôle fondamental dans la formation, l'épanouissement des élèves et leur santé est explicitement rappelé dans le rapport annexé au projet de loi. En outre, l'éducation physique et sportive continuera de faire l'objet d'une évaluation au brevet et au baccalauréat.

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