Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC) publiée le 14/10/2004
M. Marcel Vidal attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports, de l'aménagement du territoire, du tourisme et de la mer sur l'aménagement des échangeurs des autoroutes A75/A750. En effet, l'effondrement du Pas de I'Escalette au dessus de Lodève a contribué à grever le budget de ce chantier, entraînant des retards dans la réalisation de ce projet structurant. A cette époque, la question d'un second échangeur au nord de Clermont-l'Hérault avait été évoquée avec les services de l'équipement. Si la traversée de Saint-André-de-Sangonis est un dossier prioritaire, il apparaît aujourd'hui indispensable d'étudier la réalisation d'un second échangeur à Clermont-l'Hérault, d'autant que les villes de Lodève et de Pézenas vont en être dotées de deux chacune. Aussi, il lui demande de bien vouloir envisager cette proposition dans les meilleurs délais, et ce dans un souci de cohérence territoriale.
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Transmise au Ministère des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer
Réponse du Ministère des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer publiée le 05/01/2006
Clermont-l'Hérault est desservi directement à partir de l'autoroute A 75 et de la RN 109, future A 750, par deux échangeurs distants de cinq kilomètres, ceux de Tannes-Basses sur l'autoroute A 75, à l'intersection avec la RD 2, et celui de Saint-Félix-de-Rodez, à l'intersection avec la RN 109. Dans ces conditions, la création d'un nouvel échangeur, non prévu à la déclaration d'utilité publique, n'apporterait pas de gain réel en terme d'accessibilité, mais en revanche dégraderait la qualité de service de l'autoroute A 75, en raison de l'interdistance très faible entre ces échanges. L'autoroute A 75 assure tout au long de l'itinéraire, et dans l'Hérault en particulier, où elle compte seize points d'échange prévus sur un linéaire de quatre-vingt-quatre kilomètres, un maillage serré avec le réseau local. Il convient, par ailleurs, de remarquer que le nombre d'échangeurs sur l'autoroute A 75 est en moyenne déjà sensiblement plus élevé que celui constaté sur les autres autoroutes de même nature. En augmenter la fréquence contribuerait à nuire à la fonction principale d'une autoroute de liaison qui, tout en irriguant le territoire, doit prioritairement assurer l'écoulement du trafic de transit dans les meilleures conditions de sécurité et de fluidité.
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