Question de Mme POURTAUD Danièle (Paris - SOC) publiée le 17/06/2004
Mme Danièle Pourtaud attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les inquiétudes suscitées par la rentrée scolaire à Paris, chez les parents comme chez les enseignants. A Paris, dans le premier degré, l'offre est réduite de vingt-trois classes par rapport à la rentrée 2003, malgré une dotation de vingt postes destinée à accueillir plus de 2 000 enfants supplémentaires. Tous les enfants de trois ans ne sont pas assurés de trouver une place à l'école publique de leur quartier. En outre, la scolarisation des enfants de moins de trois ans, véritable variable d'ajustement, a été ramenée à 540 enfants pour une génération de plus de 30 000 individus. L'école primaire située 200, rue Saint-Maur dans le 10e arrondissement est occupée par les enseignants et les parents, car une classe va être fermée. Les statistiques prévisionnelles d'élèves de décembre prévoyaient en effet 198 élèves à la rentrée 2004 alors que le seuil pour conserver une dixième classe est de 200 enfants ; mais les prévisions sont aujourd'hui de 208 enfants. Dans le second degré, y compris en ZEP (zone d'éducation prioritaire) plus de 4 000 heures d'enseignement hebdomadaires vont être supprimées, soit l'équivalent de 250 postes, ce qui va bien au-delà des 98 postes prévus au budget 2004. Pourtant, les effectifs des collèges et des lycées sont globalement stables. Ces décisions en termes de postes vont avoir plusieurs conséquences : des suppressions d'options (langues vivantes et anciennes comme art) ; des regroupements en langue instaurant une hiérarchie inquiétante entre les établissements ; une réduction drastique des groupes à effectifs allégés pour les langues, les sciences expérimentales et technologiques ; un abandon des dispositifs pédagogiques innovants (IDD
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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.
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