Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - CRC) publiée le 02/10/2003
Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur la formation des spécialistes en gynécologie médicale. Elle lui rappelle que depuis quinze ans, cette spécialité avait été abandonnée par l'université sur décision du ministre de la santé. Elle se félicite que désormais la formation soit à nouveau assurée. Il s'agit d'une demande des femmes, des médecins, des associations à caractère sanitaire ou médical, de la profession médicale. Elle lui demande de lui préciser les conditions nouvelles d'enseignement d'une spécialité qui doit prendre en compte les évolutions des connaissances qui ont beaucoup progressé au cours de ces quinze dernières années. Elle lui demande de lui préciser le programme envisagé par l'université en la matière.
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Réponse du Ministère de la santé, de la famille et des personnes handicapées publiée le 22/01/2004
L'enseignement de la gynécologie médicale vise en particulier à permettre à toutes les femmes de pouvoir bénéficier de soins de qualité. L'arrêté du 8 avril 2003 fixe désormais le programme de l'enseignement et les obligations de formation pratique propre au diplôme d'études spécialisées de gynécologie médicale ; il remplace l'arrêté du 4 mai 1988 qui déterminait les programmes propres au diplôme d'études spécialisées de gynécologie obstétrique et de gynécologie médicale. Le diplôme d'études spécialisées de gynécologie médicale, d'une durée de huit semestres, comporte des enseignements généraux, des enseignements spécifiques, des enseignements propres à l'obstétrique et des stages de formation pratique. Les enseignements généraux portent sur les aspects méthodologiques de l'évaluation des pratiques de soins et de recherche clinique en gynécologie, sur l'épidémiologie, ainsi que sur des modules plus nouveaux, comme éthique, droit et responsabilité médicale en gynécologie ou économie de la santé. Les enseignements spécifiques ont trait à la gynécologie, à l'obstétrique et à l'hormonologie. En ce qui concerne la formation pratique, les internes doivent effectuer trois semestres dans des services de gynécologie obstétrique et trois semestres dans des services agréés pour le diplôme d'études spécialisées de gynécologie médicale, endocrinologie et métabolismes, oncologie ou pour le diplôme d'études spécialisées complémentaire de médecine de la reproduction - un des ces trois derniers semestres pouvant être effectué dans un service où sont réalisées des explorations fonctionnelles. Enfin, les internes en gynécologie médicale disposent d'une liberté dans le choix des disciplines pour deux semestres, afin de leur permettre de les valider dans un ou des services exerçant une tout autre spécialité.
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