Question de Mme BORVO COHEN-SEAT Nicole (Paris - CRC) publiée le 24/07/2003

Mme Nicole Borvo attire l'attention de M. le ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité sur les conséquences graves des réductions et gels de crédits de l'Etat en faveur des associations oeuvrant dans le champ de l'urgence sociale à Paris, Le 5 juin dernier, une nouvelle journée d'action des associations regroupées dans la fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) s'est déroulée sur toute la France, demandant le droit pour " tout être humain en détresse d'être accueilli, orienté et accompagné vers les institutions correspondant à sa situation. " Or les gels et suppressions budgétaires, la réduction drastique des emplois aidés, mettent en péril les structures et associations oeuvrant dans le champ de l'urgence sociale et de l'exclusion. Paris capitale est aussi la capitale de l'urgence sociale. La Ville de Paris assume les charges qui sont les siennes, mais elle ne peut se substituer à l'Etat dans ses missions de lutte contre les exclusions. Elle lui demande ce qu'il compte faire pour que l'Etat tienne ses engagements, mette en oeuvre un plan ambitieux de lutte contre les exclusions et donne aux associations les moyens d'exercer leurs missions.

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Transmise au Ministère délégué à la cohésion sociale et à la parité


La question est caduque

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