Question de M. del PICCHIA Robert (Français établis hors de France - UMP) publiée le 10/07/2003
M. Robert Del Picchia rappelle à M. le ministre délégué à la coopération et à la francophonie sa question écrite n° 6341 parue au Journal officiel du 20 mars 2003 sur la politique culturelle du consulat général de France à Boston et la volonté du ministère des affaires étrangères de préserver l'usage de la langue française dans l'ensemble des missions françaises à l'étranger.
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Réponse du Ministère délégué à la coopération et à la francophonie publiée le 21/08/2003
L'honorable parlementaire a bien voulu interroger le ministre délégué à la coopération et à la francophonie sur la volonté du ministère des affaires étrangères de préserver l'usage de la langue française dans l'ensemble des missions françaises à l'étranger. Conformément aux textes en vigueur, et en particulier à la circulaire du Premier ministre du 14 février 2003 relative à l'emploi de la langue française, le ministère des affaires étrangères considère que les agents placés sous son autorité ont une responsabilité particulière au regard de la langue française. Il confirme que l'usage du français constitue une obligation dans toute correspondance ou communication officielle des missions françaises à l'étranger, accompagnée d'une traduction dans la langue du pays d'accueil. Les fonctionnaires et représentants de la France à l'étranger se doivent, dans leurs fonctions, de montrer l'exemple dans ce domaine. Le ministre délégué à la coopération et à la francophonie regrette les maladresses dont l'honorable parlementaire fait état. La volonté de communiquer le plus clairement possible avec les interlocuteurs locaux ne maîtrisant pas nécessairement notre langue ne saurait en aucun cas justifier un manquement à cette instruction. C'est la raison pour laquelle le ministère de la coopération et de la francophonie a rappelé au service culturel du consulat général de France à Boston ses obligations en matière linguistique. S'agissant des sites internet de nos postes à l'étranger, il est exact qu'il arrive qu'une partie des informations qu'ils fournissent soit rédigée dans la langue des pays d'acceil dès lors qu'elles concernent exclusivement des locuteurs n'ayant pas la maîtrise du français. Cette pratique qui, pour reprendre les propres termes de l'honorable parlementaire, " vise à développer les liens culturels avec le pays d'accueil et ses ressortissants " est appréciée au cas par cas et étroitement circonscrite.
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