Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - UMP) publiée le 29/05/2003
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur la suggestion faite par l'adjoint au maire de Paris chargé des affaires scolaires d'instaurer à partir de l'année prochaine " un rythme d'un samedi sans classe sur deux " dans les écoles maternelles et élémentaires de la capitale. Il souhaiterait connaître son opinion à l'égard de cette intéressante proposition. Y est-il favorable ?
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Réponse du Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche publiée le 09/10/2003
L'aménagement du temps de l'élève constitue un des enjeux prioritaires d'une éducation globale pour la réussite et l'insertion de tous. Les élèves tireront d'autant mieux parti de leur temps scolaire et de leur temps libre que ceux-ci seront mieux articulés et équilibrés. Les études réalisées jusqu'à maintenant sur les rythmes scolaires n'apportent aucun élément décisif en faveur d'une organisation particulière du temps de l'enfant, mais mettent généralement l'accent sur l'importance d'une répartition équilibrée des activités scolaires sur la journée. Pour prendre en compte les particularités locales et répondre au mieux aux préoccupations sociales et familiales, l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale, conformément au décret n° 90-788 du 6 septembre 1990 modifié, peut aménager la semaine scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires de son département. La décision d'instaurer un rythme d'un samedi sans classe sur deux dans les écoles maternelles et élémentaires relève, dans la capitale, de la compétence du directeur de l'académie de Paris. Cet aménagement est mis en place à Paris à la rentrée scolaire 2003, c'est une réponse possible à la question de l'aménagement de la semaine scolaire. Il sera utile d'en évaluer les résultats.
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