Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - UMP) publiée le 06/02/2003
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur l'information parue à la page 12 du quotidien Le Figaro du 17 janvier 2003 selon laquelle " une équipe de chercheurs canadiens affirme avoir découvert une méthode permettant, sur des souris pour le moment, de mesurer le taux de cellules responsables du diabète, ce qui permettrait de dépister précocement et de traiter les individus à risques ". Il lui serait reconnaissant de bien vouloir lui indiquer si des études sur le sujet ont été menées en France ou vont l'être dans un avenir proche.
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Réponse du Ministère de la santé, de la famille et des personnes handicapées publiée le 24/07/2003
L'étude menée par les chercheurs canadiens de l'hôpital de Vancouver, en Colombie britannique, et portant sur la mise en évidence dans le sang de lymphocytes T autoréactifs ou " diabétogènes " susceptibles de détruire les cellules b insulinosécrétrices, n'en est qu'au stade de recherche sur un modèle animal, la souris, et cette technique ne peut être transposée telle quelle à l'homme. Même si elle ouvre des voies prometteuses, il n'est pas possible de préjuger des possibilités d'utilisation de cette technique pour dépister les risques de diabète de type 1 chez l'homme. En France, un programme de recherche sur le diabète de type 1 a été lancé conjointement par l'INSERM, la Fondation pour la recherche médicale et la fondation américaine Juvenile Diabets Research Foundation International ; dans le cadre de ce programme, une équipe travaille sur une approche thérapeutique à partir des cellules T immunorégulatrices : la limitation de la destruction des cellules b productrices d'insuline par la stimulation des lymphocytes T immunorégulateurs.
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