Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - UMP) publiée le 12/12/2002

M. Emmanuel Hamel signale à M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées le rapport de l'agence française de sécurité alimentaire sur les allergies alimentaires, rendu public le 12 février dernier, analysé à la page 13 du quotidien Le Figaro du 13 février 2002, et dans lequel ses auteurs demandent " la création d'un système d'allergovigilance des aliments, indispensable pour permettre aux malades et aux médecins d'avoir accès à toute nouvelle information relative à des incidents de fabrication ". Il le remercie de bien vouloir lui indiquer si à ce jour une réponse favorable a été faite à cette demande.

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Réponse du Ministère de la santé, de la famille et des personnes handicapées publiée le 29/05/2003

Les allergies alimentaires peuvent réaliser des tableaux cliniques sévères, pouvant aller jusqu'au choc anaphylactique, parfois mortel. C'est pourquoi il est apparu nécessaire de recueillir le maximum de données précises sur les cas reconnus d'allergie alimentaire. Ainsi un " Centre d'investigation clinique et biologique pour les allergies alimentaires (CICBAA) " a été créé en janvier 2001. Ce centre correspond en fait à un réseau de 260 allergologues coordonné par Mme le professeur D. Monneret-Vautrin du CHU de Nancy, il tient à jour un registre national des accidents les plus sévères d'allergie alimentaire. Cette structure entretient des relations très étroites avec la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA). Par ailleurs, cette agence a mis en place en mars 2003 un " réseau d'allergovigilance des aliments ". Ce réseau, en cours de structuration, à la différence du CICBAA, concerne les aliments (et non les patients ou les accidents allergiques), leur étiquetage et la diffusion d'une information à la suite d'un accident allergique d'origine alimentaire ; ce réseau a également pour objectif de faire parvenir une information sur les aliments aux différents acteurs (professionnels de santé, agences et associations de consommateurs) par exemple lorsqu'un étiquetage peut présenter un danger pour le patient.

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