Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 28/11/2002
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur l'information parue à la page 9 du quotidien Le Figaro du 12 novembre 2002 selon laquelle une société a conçu un logiciel destiné " à établir un dialogue incomparablement plus rapide entre l'éducation nationale et les parents d'élèves. Cela par le canal instantané peu coûteux des SMS, ces brefs messages consultables sur les écrans de téléphones portables... Chaque matin, sitôt après le pointage des absents (...) le logiciel adresse son message SMS aux parents concernés : "Votre enfant (...) ne s'est pas présenté ce jour à ses cours". " Il souhaiterait connaître son avis à l'encontre de cette expérience menée dans deux établissements de la Côte d'Azur et savoir si son ministère entend en favoriser le développement.
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Réponse du Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche publiée le 27/02/2003
Le groupe de travail sur les manquements à l'obligation scolaire, mis en place à l'initiative du ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales, du ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche, du ministre délégué à l'enseignement scolaire et du ministre délégué à la famille, vient de rendre son rapport au Gouvernement, qui étudiera les propositions contenues dans ce rapport. Plusieurs propositions portent sur l'amélioration de l'information des familles sur les absences de leurs enfants. C'est l'établissement scolaire qui a la charge d'assurer cette information, qui doit être fiable, efficace et rapide. Afin de faciliter un contact rapide avec les familles, plusieurs établissements du second degré ont recours d'ores et déjà à un système de liaison SMS, proposé par des éditeurs privés. L'intérêt de ce type d'innovation, encore très récente, peut être mesuré par la collectivité territoriale ayant la charge de l'établissement scolaire, en liaison avec l'éducation nationale. Le ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche a d'ailleurs prévu de prendre en compte cette question dans le cadre d'une enquête, soutenue par le fonds pour la réforme de l'Etat, sur le système d'information et de suivi des élèves.
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