Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - CRC) publiée le 21/11/2002
Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le projet de décentralisation du CFCE (centre français du commerce extérieur). Elle lui fait remarquer que les personnels sont légitimement en droit de s'interroger sur les véritables motifs d'un projet de décentralisation qui, s'il venait à se concrétiser, conduirait inévitablement une partie des personnels concernés à envisager de manière contrainte une réorientation professionnelle préjudiciable au bon fonctionnement des organismes de soutien au commerce extérieur. Elle lui demande dans ces conditions de lui confirmer si le projet de décentralisation est bien envisagé et de lui préciser éventuellement le nouveau lieu d'implantation. Paris, Lyon, Marseille semblent vouloir déposer leur candidature. Elle lui demande également de lui faire connaître le coût d'un tel déménagement, de son financement et de la participation d'un certain nombre de partenaires à ce financement.
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Transmise au Ministère délégué au commerce extérieur
Réponse du Ministère délégué au commerce extérieur publiée le 09/01/2003
Le ministre délégué au commerce extérieur a annoncé le 15 novembre 2002 la décision de fusionner le Centre français du commerce extérieur (CFCE) et Ubifrance. Cette réforme sera mise en oeuvre par la nouvelle équipe de direction commune qui sera désignée avant la fin de l'année. Il appartiendra à cette dernière de recentrer la nouvelle structure sur ses missions principales et de prendre, en étroite concertation avec les personnels, les décisions de gestion nécessaires au projet de modernisation à conduire. La question du regroupement physique des deux organismes sur un même site, déjà envisagée dans le passé, nécessite à l'évidence une réflexion approfondie, partant des implantations actuelles du CFCE et d'Ubifrance et conduisant à la formulation d'options tenant compte des besoins de la nouvelle agence. Plusieurs hypothèses demeurent ouvertes à ce stade, parmi lesquelles celle d'une éventuelle relocalisation en province. Des intentions de candidatures se sont exprimées à cet égard et feront l'objet, le moment venu, d'un examen attentif par la direction de l'organisme et les autorités ministérielles. Toute indication relative au coût ou au financement d'une telle opération apparaît donc très prématurée à ce stade.
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