Question de Mme POURTAUD Danièle (Paris - SOC) publiée le 07/11/2002
L'assistance publique des Hôpitaux de Paris avait décidé la fermeture du service d'oncologie pédiatrique de l'hôpital Avicenne à Bobigny. Face à la mobilisation des familles de malades réunies dans l'association AMETIST contre cette fermeture, le président suppléant de l'AP-HP, et son directeur général ont accordé un sursis à ce service. Mais les problèmes ne sont pas réglés, loin de là. Cette unité fonctionnelle est aujourd'hui confrontée à de graves difficultés d'organisation. En effet, ce service a été installé lors de son transfert de l'hôpital Robert Debré dans le quart de la surface qu'il occupait précédemment, il ne comprend plus que 7 lits et 2 places de jour. Les conditions de travail du personnel médical, en net sous effectif, sont inadaptées. Aucune salle de soins pour les infirmières, un placard pour les gardes des médecins, dans ces conditions, comment assurer cette mission normalement. Au-delà des conflits portant notamment sur le protocole médical en matière d'oncologie pédiatrique et sur des affirmations contradictoires des différentes parties, le fait qu'aujourd'hui des enfants aient vu leur traitement interrompu ne saurait être acceptable par aucun d'entre nous. Les familles qui ont vu là une dernière chance de faire soigner leur enfant malade, pour certains d'entre eux condamnés par d'autres hôpitaux, ne peuvent comprendre la nécessité qu'il y aurait à fermer ce service dans lequel elles ont mis leur dernier espoir. Mme Danièle Pourtaud demande à M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées comment il entend garantir les soins aux enfants actuellement pris en charge par ce service et plus largement comment il compte donner à ce service les moyens de fonctionner.
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La question a été retirée pour cause de fin de mandat.
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