Question de Mme PRINTZ Gisèle (Moselle - SOC) publiée le 26/09/2002
Mme Gisèle Printz appelle l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur l'absence d'aides publiques concernant les associations éduquant et dressant des chiens d'assistance pour les personnes handicapées moteurs, notamment les enfants victimes de maladies génétiques comme la myopathie. L'ANECAH (Association nationale d'éducation de chiens d'assistance pour handicapé), seule association de ce type en France, offre chaque année une cinquantaine de chiens à des handicapés moteurs en fauteuil roulant. Achetés à l'âge de deux mois chez les éleveurs sélectionnés, éduqués pendant seize mois dans des familles d'accueil bénévoles, puis dressés au handicap particulier pendant 6 mois dans des centres spécialisés, ces chiens (labradors et golden-retriervers) sont capables de répondre à 52 ordres et changent la vie du handicapé. Ils sont une aide précieuse, une assistance de tous les instants. Ils apportent à leurs maîtres tendresse et amour mais il sont aussi un formidable lien social avec le monde extérieur. Lorsqu'un chien est remis à un handicapé, son prix de revient est de 1 150 EUR (75 000 FF). Il est financé par l'association mais la demande est forte, la liste d'attente importante. C'est pourquoi une aide publique versée par l'Etat serait la bienvenue. En conséquence, elle lui demande s'il envisage d'intégrer ce type d'aide financière dans la politique gouvernementale en faveur des personnes handicapées.
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La question est caduque
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