Question de M. SOUVET Louis (Doubs - RPR) publiée le 22/08/2002
M. Louis Souvet attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales sur l'agression dont ont été victimes des membres de la brigade cycliste le 24 juillet dernier, à Pantin. Ce fait divers tragique illustre la nécessité de former ces unités opérant sur le terrain aux techniques d'autodéfense et de neutralisation des perturbateurs. Avec le rapprochement des forces de police et de gendarmerie, il serait souhaitable, voire même nécessaire de pérenniser et d'amplifier les formations dispensées par le Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier. Il lui demande donc si des moyens supplémentaires vont être attribués à ce centre national afin qu'il puisse accueillir des promotions plus étoffées. Cela devrait ainsi permettre aux unités de pouvoir mieux se défendre et de conjuguer ainsi présence et efficacité.
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Transmise au Ministère de la défense
Réponse du Ministère de la défense publiée le 31/10/2002
Dans le cadre de la prise en compte d'une meilleure protection individuelle et collective des militaires de la gendarmerie au cours de leurs interventions, une refonte des techniques d'intervention professionnelle a été engagée. Cette formation vise à apprendre à maîtriser en sécurité un adversaire, à adapter les techniques à l'emploi, à accroître la sécurité et la fiabilité des interventions, enfin, à maîtriser le stress subi par le personnel. Cet objectif a nécessité de mettre en place au Centre national d'entraînement des forces de la gendarmerie (CNEFG) de Saint-Astier un dispositif de requalification du personnel formé antérieurement. Les stages de requalification, planifiés depuis le second semestre 2001 et prévus jusqu'en 2004, ont déjà permis de remettre à niveau 421 militaires et devraient, à terme, bénéficier à près de 1 000 militaires. De plus, de nouveaux stages de formation en matière de techniques d'intervention sont mis en oeuvre depuis le mois d'août 2002 et vont permettre de former près de 150 personnes chaque année à partir de 2003. Le CNEFG bénéficie à cet effet de dotations en équipements mobiliers et d'un programme d'investissements immobiliers pluriannuel nécessaires à l'adaptation des capacités du centre.
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