Question de M. ANGELS Bernard (Val-d'Oise - SOC) publiée le 01/08/2002
M. Bernard Angels appelle l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer sur la hausse du prix de la carte orange en Ile-de-France. La carte orange mais également la carte IMAGIN'R ont subi depuis le 1er juillet 2002, une hausse de 3,68 % de leurs tarifs. Alors que les élus du conseil régional d'Ile-de-France ont voté en majorité contre cette augmentation ou se sont abstenus, cette hausse importante a été imposée par le conseil d'administration du syndicat des transports d'Ile-de-France réuni le 19 juin dernier, comprenant les représentants des ministères et de l'administration. Il lui demande de quelle manière il entend dès à présent encourager les plus modestes et les plus jeunes à emprunter les transports en commun franciliens.
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Réponse du Ministère de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer publiée le 26/09/2002
Les tarifs des transports publics d'Ile-de-France s'établissent à un niveau bien inférieur à ceux qui sont pratiqués dans de grandes villes de province ou dans des capitales étrangères de taille comparable. Les augmentations tarifaires annuelles ont pour objet de soutenir l'effort de modernisation et de développement d'un système de transport vital pour la région métropolitaine. Elles sont, toutefois, modulées en fonction du niveau de service offert et de la distance par rapport à la zone agglomérée centrale, étant moindres pour les habitants de la grande couronne que pour ceux de Paris et de la petite couronne, car ils bénéficient d'une desserte particulièrement dense. Pour les usagers les plus modestes, le chèque-mobilité et, plus récemment, la carte solidarité-transport ont été mis en place. Cette dernière permet aux titulaires de la couverture maladie universelle (CMU) complémentaire d'acheter des billets à demi-tarif. Par ailleurs, dans un souci de solidarité et de lutte contre l'exclusion, le syndicat des transports d'Ile-de-France vient de décider une aide annuelle de 2,5 millions d'euros, sur cinq ans, pour créer de nouveaux services de transport ou renforcer les dessertes existantes en heures creuses, en soirée, le samedi et le dimanche, dans les zones urbaines les plus sensibles.
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