Question de M. VÉZINHET André (Hérault - SOC) publiée le 18/07/2002
M. André Vézinhet attire l'attention de M. le Premier ministre sur le mécontentement exprimé par le syndicat national des inspecteurs de la jeunesse, des sports et des loisirs engendré par la partition, réalisée lors de la formation de son nouveau gouvernement, des domaines d'intervention du sport et de la jeunesse entre celui de la jeunesse rattaché au ministère de l'éducation nationale et celui des sports rattaché au ministère réduit aux sports qui posera de nombreux problèmes susceptibles d'altérer sensiblement la qualité du service rendu à l'usager. Il lui indique que, au travers de leur organisation syndicale, de nombreux inspecteurs principaux et inspecteurs de la jeunesse se sont inquiétés du choix, qu'ils estiment très réducteur, de confier le traitement des problèmes liés à la jeunesse au seul ministère de l'éducation nationale. Il rappelle au Premier ministre qu'une histoire commune, pratiquement ininterrompue depuis 1946, a créé une synergie et une identité bien repérées par les partenaires associatifs et collectivités territoriales. Les préfets peuvent quant à eux s'appuyer sur la mobilisation des services sur une approche transversale des politiques publiques en matière de politique de la ville par exemple ou pour la promotion d'actions éducatives et de loisirs accessible à tous, toutes générations confondues, à tous moments de l'année, singulièrement pendant les congés scolaires. Il ajoute que le dispositif original de formation professionnelle dans le domaine de l'animation sportive et socio-éducative a permis l'insertion professionnelle de nombreux jeunes souvent exclus de l'école. Il souligne que si, pour les inspecteurs concernés, le choix des structures ne doit pas faire obstacle aux choix légitimes des responsables politiques, l'organisation précédente était selon eux de nature à leur permettre ces choix. Il lui fait remarquer la lecture des décrets d'attribution des deux ministères fait apparaître l'imbrication forte et parfois très complexe qui les lie comme autant d'hésitations. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui préciser sa position sur ce sujet et éventuellement ses intentions.
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Transmise au Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche
La question est caduque
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