Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 04/07/2002
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur la réponse de son prédécesseur à la question n° 36796 parue à la page 855 du Journal officiel - Sénat - Questions remises à la présidence du Sénat - Réponses des ministres aux questions écrites - du 21 mars 2002, dans laquelle il est précisé que depuis la rentrée 2001 une expérimentation sur de nouveaux modes d'organisation des langues vivantes en lycée est en cours. Il lui demande s'il peut à ce jour dresser un bilan significatif des expériences engagées et aimerait savoir si ces dernières seront étendues à d'autres établissements scolaires à la rentrée 2002-2003.
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Réponse du Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche publiée le 31/10/2002
Une expérimentation de nouveaux modes d'organisation de l'enseignement des langues vivantes a été lancée à la rentrée 2001 dans les lycées d'enseignement général et technologique. Cette expérimentation s'appuie sur la globalisation des moyens horaires disponibles en langues vivantes et la suppression de la différenciation entre LV1, LV2 et, éventuellement, LV3. Elle consiste en une organisation pédagogique qui prend en compte les compétences acquises par les élèves pour les répartir dans des groupes correspondant à leurs besoins, indépendamment de leur classe de référence. Des éléments concernant les expériences conduites ont été transmis par les académies et analysés par le groupe national de suivi de l'expérimentation. Un séminaire ayant pour thème les nouveaux modes d'organisation proposés a été organisé, en mai 2002, dans le cadre des actions du programme national de pilotage et a permis d'échanger les expériences et de mener une première réflexion sur les aspects essentiels de l'expérimentation. Destinée à être conduite pendant deux années scolaires, l'expérimentation se poursuit actuellement. Les académies ont été encouragées à la prolonger en 2002-2003, et à l'étendre de façon suffisamment large et significative pour que le bilan qui sera dressé par l'inspection générale de l'éducation nationale, à l'issue des deux années d'expérimentation, permette d'envisager une valorisation des dispositifs les plus performants.
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