Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 04/07/2002
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur la réponse de son prédécesseur à la question n° 37496 parue à la page 856 du Journal officiel - Sénat - Questions remises à la présidence du Sénat - Réponses des ministres aux questions écrites - du 21 mars 2002, dans laquelle il est indiqué que " les initiatives prises par certains professeurs de langues anciennes de recourir aux technologies de l'information et de la communication sont en cours de recensement par les inspecteurs pédagogiques régionaux de lettres au plan académique ". Il lui demande si à ce jour un tel recensement a bien été réalisé. Quel en a été le résultat et quelles conclusions ont pu en être tirées ?
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Réponse du Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche publiée le 31/10/2002
Les professeurs de lettres classiques utilisent de plus en plus les technologies de l'information et de la communication dans leur enseignement. En effet, les nouveaux programmes du collège et du lycée préconisent un enseignement de la langue et de la littérature grecque et latine mais aussi une découverte de la civilisation antique. D'une part, de nombreux sites Internet, notamment Educnet, ainsi que les serveurs académiques régulés par les inspecteurs pédagogiques régionaux, permettent aux enseignants de disposer de documents capables de renouveler leurs pratiques pédagogiques : groupements de textes non édités, iconographie, ressources culturelles, exemples de progression annuelle, séquences d'enseignement, exercices de langue et de traduction, évaluation, etc. D'autre part, les langues anciennes peuvent faire l'objet, en association avec d'autres disciplines, de travaux personnels encadrés au lycée et d'itinéraires de découvertes au collège. Ces nouveaux dispositifs favorisent l'utilisation des nouvelles technologies.
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