Question de M. PUECH Jean (Aveyron - RI) publiée le 07/03/2002
M. Jean Puech appelle l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur la situation préoccupante des infirmiers et infirmières libéraux, notamment en milieu rural. Il apparaît en effet que la profession tend inexorablement à devenir sinistrée, le nombre d'infirmiers en formation ne suffisant actuellement même pas au recrutement des infirmiers hospitaliers. Des conditions d'exercice éprouvantes, avec une surcharge de travail très importante et souvent inconciliable avec les quotas d'actes auxquels ils sont soumis ; des honoraires et indemnités très insuffisants, soit un tarif honoraire brut de 13,10 euros, doublé du blocage des tarifs d'indemnités kilométriques depuis dix-neuf ans ; ainsi que des droits sociaux faibles et incomplets, incitent les infirmiers à préférer l'exercice hospitalier au statut libéral. En conséquence, les infirmiers et infirmières, particulièrement ceux établis dans les zones rurales, ne parviennent plus à trouver des remplaçants pour leurs congés, et encore moins leurs successeurs. Dans ce contexte délicat, l'avenir de la profession en libéral paraît menacée. Aussi, compte tenu de l'importance pour notre population de pouvoir bénéficier de ces professionnels de la santé qui dispensent des soins à domicile essentiels, il lui demande quelles mesures il envisage de mettre en oeuvre afin d'assurer la pérennité de la profession et d'apaiser les inquiétudes légitimes de cette profession.
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La question est caduque
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