Question de Mme FÉRAT Françoise (Marne - UC-UDF) publiée le 07/02/2002
Mme Françoise Férat appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les inquiétudes exprimées par l'enseignement agricole privé, à l'occasion d'un mouvement de grève sans précédent. Organisée le 28 janvier dernier, cette mobilisation nationale a conduit à une journée sans lycéens dans 90 % des établissements, regroupant plus de 80 % des élèves. Dans la Marne, les responsables du lycée Reims-Thillois ont souhaité compléter cette démarche par une campagne de presse préventive et informative. Cette initiative symbolise tant leur esprit constructif que leur farouche détermination. Il appert en effet que ce cri d'alarme est la manifestation du manque de considération dont est victime cette formation. Pourtant, les statistiques portant sur les taux de réussite aux examens et l'intégration professionnelle, témoignent de l'excellence de cet enseignement. Il lui semble donc indispensable que le Gouvernement compense, conformément à ses engagements et aux dispositions de la loi du 31 décembre 1984, les inégalités entre le secteur public et le secteur privé. Il lui paraît ainsi injuste que les dotations allouées aux établissements privés aient été gelées depuis 1993. S'agissant des élèves, l'urgence commande de financer les bourses d'internat et d'améliorer les aides consenties pour les stages. Concernant les enseignants, cette même urgence exige l'amélioration de leur régime de retraite et le financement pérenne de l'ensemble des emplois affectés. A l'a une de ces éléments, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il envisage de prendre pour répondre aux attentes fort légitimes de l'enseignement agricole privé.
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La question est caduque
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