Question de M. REVOL Henri (Côte-d'Or - RI) publiée le 15/11/2001
M. Henri Revol appelle l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur les propos qu'il a tenus à l'occasion des journées parlementaires des Verts en réponse à une question qui lui était posée sur le niveau de prise en charge des traitements prothétiques dentaires. Il lui demande notamment si son expression " Je ne suis pas le médecin des dentistes, mais le médecin des malades " signifie qu'aucune amélioration n'est à attendre sur ce point, ce dont précisément les patients risquent de pâtir et si le fait que le niveau des " salaires moyens " des médecins généralistes soit " nettement moindre " que celui des chirurgiens-dentistes justifie qu'il ait qualifié ces derniers de " cochons de dentistes ". Il lui demande enfin s'il maintient cet anathème ou s'il compte s'en excuser auprès des intéressés.
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Réponse du ministère : Santé publiée le 27/12/2001
Au cours d'un échange dont la vivacité n'était pas de son fait, le ministre délégué à la santé a réagi à certaines critiques formulées à l'encontre du rapport qui venait d'être remis au Gouvernement par l'inspecteur général des affaires sociales, M. Michel Yahiel. Il a réaffirmé son adhésion aux conclusions de ce rapport et rappelé son attachement au renforcement de la prévention bucco-dentaire et à la mise en place de visites dentaires gratuites en milieu scolaire. Celles-ci devraient d'ailleurs être mises en oeuvre dès l'année prochaine et prises en charge par l'assurance maladie. Par ailleurs, il dément catégoriquement avoir émis le moindre propos injurieux à l'égard d'une profession dont il tient à souligner le rôle essentiel au sein du système de santé et avec lesquelle il entretient d'excellents rapports. Il a exprimé auprès des dentistes ses regrets qu'une telle interprétation, si loin de sa pensée, ait pu se faire jour. Il a également rappelé son engagement en faveur de cette profession depuis son premier passage au ministère de la santé, en 1992, avec la mise en oeuvre de la réforme des études d'odontologie, jusqu'à 2001 avec la prise en charge du scellement des sillons et d'un acte prothétique qui permet de consolider une dent plutôt que de l'extraire.
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