Question de M. RAFFARIN Jean-Pierre (Vienne - RI) publiée le 18/10/2001

M. Jean-Pierre Raffarin attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l'artisanat et à la consommation sur les inquiétudes exprimées par les bouchers-charcutiers-traiteurs à l'égard des répercussions de la crise de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), débutée en 1996. Les artisans bouchers ont subi des préjudices moraux et financiers considérables. Ils ont été lourdement pénalisés par une succession de mesures contraignantes et onéreuses visant à l'élimination des matériaux à risques, moelle, abats... Cependant, tout au long de la crise, ils ont su apporter une réponse appropriée avec l'interprofession " interveb " VBF-BTB - l'accord traçabilité - la publicité collective (à leurs frais pour partie) ou encore le guide de bonnes pratiques d'hygiène et surtout un travail d'explication en direct avec les consommateurs basée sur la confiance du produit et du respect du travail. Toutes ces démarches, tous ces efforts, ont permis pour une large part de tirer vers le haut l'image de la filière bovine française et a permis à certains éleveurs de maintenir leurs revenus pour une part importante du marché, les artisans bouchers commercialisant des animaux de qualité très souvent sous des signes officiels de qualité, produits dont les cours n'ont pas fléchi. Quelles sont les aides financières que le Gouvernement est prêt à accorder aux artisans bouchers pour les accompagner dans leur stratégie de qualité ?

- page 3313

Transmise au ministère : Industrie


La question a été retirée

Page mise à jour le