Question de M. de VILLEPIN Xavier (Français établis hors de France - UC) publiée le 06/09/2001
M. Xavier de Villepin attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la situation du lycée français de Varsovie. Il souhaite savoir si l'annulation en justice du vote des statuts et la dissolution du conseil de gestion ne va pas laisser le lycée dans une situation d'incertitude. Des travaux importants de remise en ordre du lycée devaient être effectués. Ne risquent-ils pas d'être retardés alors que la sécurité des élèves exige une action très rapide. La France est devenue le premier investisseur étranger en Pologne. Il est donc très important que le lycée puisse être modernisé.
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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 25/10/2001
La suspension de l'association gestionnaire du lycée français de Varsovie, suite à la décision de justice invalidant l'assemblée générale du 8 novembre 2000, pouvait laisser craindre une rentrée scolaire difficile, dans la mesure où les locaux scolaires prévus pour la délocalisation de l'établissement ne pouvaient plus, dés lors, être retenus. Les mois d'été ont cependant été mis à profit pour remédier à cette situation. L'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) ayant maintenu la convention qui la lie au lycée, plusieurs actions ont pu être diligentées dans ce cadre, avec l'aide technique et l'engagement constant du poste diplomatique. Ces actions ont notamment abouti, le 5 septembre 2001, à la prise à bail des locaux de l'école américaine, pouvant recevoir la totalité des effectifs du primaire dans d'excellentes conditions de fonctionnement pédagogique, en particulier pour les élèves de maternelle. La subvention allouée par l'Agence pour les opérations de délocalisation permet d'assurer le règlement du loyer mensuel pour l'année scolaire et les frais dus au transfert. Parallèlement, l'Etat français, propriétaire des terrains et des immeubles du lycée, a entrepris la réhabilitation et la mise en sécurité du bâtiment qui abrite les classes du secondaire. La rentrée scolaire de septembre 2001 atteste donc que la préoccupation essentielle de mise en sécurité des élèves et des enseignants a enfin trouvé des éléments de réponse adaptés et durables. Le contexte s'avère désormais propice au développement d'une politique de restructuration et de redressement.
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