Question de M. FOURNIER Bernard (Loire - RPR) publiée le 23/08/2001

M. Bernard Fournier appelle l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur la recherche médicale concernant la maladie neurologique dite " sclérose en plaques ". Les progrès de la recherche permettent aujourd'hui un dépistage précoce de la maladie mais peu sont effectués en milieu hospitalier public, faute de moyens matériels et financiers. Une généralisation du dépistage de la sclérose en plaques pour les personnes susceptibles de développer la maladie permettrait de traiter les patients dès les premiers symptômes et probablement de ralentir le processus. Aussi, il le remercie de bien vouloir lui indiquer si, à l'instar du dépistage systématique du cancer du sein pour les femmes de plus de cinquante ans, le Gouvernement envisage de mettre en place un dépistage précoce de la sclérose en plaques et si, d'autre part, il prévoit des aides supplémentaires pour la recherche sur cette maladie.

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Réponse du ministère : Santé publiée le 13/12/2001

La sclérose en plaques vient de faire l'objet, les 7 et 8 juin dernier à Paris, d'une conférence de consensus qui a été organisée par l'Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé (ANAES). Parmi les conclusions et recommandations rédigées par le jury de la conférence, un chapitre porte sur les critères diagnostiques de cette maladie qui affecte plus de 50 000 personnes en France avec une incidence d'environ 2 000 nouveaux cas par an. En l'absence de marqueur diagnostique spécifique, le dépistage de la sclérose en plaques ne peut être envisagé car le diagnostic repose sur un faisceau d'arguments cliniques, paracliniques et évolutifs et suppose l'absence d'une autre affection susceptible d'expliquer les signes observés. Les progrès de l'imagerie par résonance magnétique (IRM) devraient faciliter un diagnostic plus précoce.

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