Question de M. MANO Jean-Yves (Paris - SOC) publiée le 24/05/2001
M. Jean-Yves Mano attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la situation de l'Ecole hôtelière Jean-Drouant de Paris (école de métiers). Les associations des anciens élèves (Promatel Paris - Ile-de-France) et des parents d'élèves de l'établissement manifestent leur inquiétude quant au devenir de l'Ecole. En effet, la convention liant l'association professionnelle APHRL (Association professionnelle des hôteliers, restaurateurs et limonadiers) et le ministère de l'éducation nationale n'a pas été renouvelée depuis 1999. Une négociation est actuellement en cours quant aux possibilités de cohabitation entre le CFA (centre de formation des apprentis) et le futur établissement public local d'enseignement (EPLE), en concertation avec les partenaires concernés que sont les conseil régional, d'APHRL et l'éducation nationale. Aujourd'hui, le maintien du dispositif de formation (effectifs, nombre de classes, mentions complémentaires, personnels enseignant et administratif) de l'Ecole hôtelière n'est donc pas assuré pour la prochaine rentrée, et des modifications annihileraient tous les projets d'évolution de cet établissement qui fonctionne avec des fonds publics gérés par la profession. Le recrutement de la promotion 2000-2001 devant intervenir dans des délais rapprochés, il lui demande s'il pense pouvoir répondre favorablement aux préoccupations des différents représentants de cet établissement.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 13/09/2001
La situation de l'Ecole hôtelière Jean-Drouant, sise rue Médéric à Paris, est en voie de règlement. En effet, les négociations menées pendant l'année entre l'Association professionnelle des hôteliers, restaurateurs et limonadiers (APHRL), la région et l'Etat ont permis d'aboutir à un accord. Ce dernier, qui doit trouver sa concrétisation par la signature d'une convention au cours de la prochaine année scolaire, prévoit que le site accueillera un établissement public local d'enseignement d'environ 650 élèves et un centre de formation d'apprentis (CFA) privé dont la capacité conventionnelle sera de 600 apprentis dans quatre ans. Cette solution permet de préserver les formations aujourd'hui dispensées par le lycée professionnel de l'école hôtelière. La région a d'ores et déjà commencé les études qui permettront aux deux entités de se partager les locaux et d'offrir aux jeunes en formation le meilleur accueil possible.
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