Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - CRC) publiée le 08/03/2001

Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur la féminisation actuelle dans la recherche publique française. Elle lui fait remarquer que l'OST (Observatoire des sciences et techniques), dans une étude récente, relève que moins d'un chercheur sur trois est une femme à l'université et au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et que ce chiffre tombe à un sur cinq en mathématiques, physique et engineering. Elle lui fait remarquer également que cette inégalité demeure dans la progression de carrière. Si plus de 33 % des chercheurs au premier échelon sont des femmes, 4 % seulement d'entre elles atteignent la classe supérieure des professeurs. L'étude de l'OST évoque également la mise à l'écart des femmes dans les instances de recrutement et dans la constitution des jurys. Elle attire son attention sur l'existence de tendances identiques en médecine. Le nombre de femmes médecins en exercice n'atteint pas 33 % alors qu'au sortir du doctorat elles sont à égalité avec les hommes, qu'aux postes titulaires hospitalo-universitaires professeurs et maîtres de conférence, le nombre de femmes atteint 6,75 % contre 93,25 % d'hommes sur le territoire national, que chez les professeurs des universités praticiens hospitaliers, le taux global de féminisation n'atteint pas 10 % dans le grade de professeurs des universités praticiens hospitaliers et que ce chiffre est légèrement supérieur à 5 % dans les disciplines scientifiques. Elle lui fait remarquer que l'on note par contre une quasi-parité dans les postes de praticiens hospitaliers simples, seul recrutement comportant une réponse anonyme. Elle lui demande de lui faire connaître son avis quant aux raisons de cette disparité fondée sur de seuls critères " sexuels ". Elle lui demande de lui faire connaître les mesures qu'elle envisage pour promouvoir la notion de respect de parité de compétence scientifique homme/femme et résorber l'inégalité dans l'accès et le déroulement de carrières scientifiques. Elle lui demande, enfin, de lui faire connaître la nature de la refonte des modalités des concours de recrutement.

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La question est caduque

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