Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 15/02/2001
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur la mise en place en novembre dernier d'un numéro de téléphone vert permettant à toute personne de poser des questions sur la sécurité sanitaire des aliments. Il souhaiterait connaître le bilan de la mise en place de ce dispositif, le nombre d'appels enregistrés, la nature des questions posées, l'effectif des personnes répondant à ces questions.
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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 24/05/2001
Réponse. - L'honorable parlementaire a appelé l'attention du ministre de l'agriculture et de la pêche sur le bilan de la mise en place d'un numéro de téléphone vert permettant à toute personne de poser des questions sur la sécurité sanitaire des aliments, ainsi que sur le nombre d'appels enregistrés, sur la nature des questions posées et sur l'effectif des personnes répondant à ces questions. Le numéro vert mis en place pour répondre aux questions relatives à la sécurité sanitaire des aliments, et plus particulièrement sur l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), ou maladie de la " vache folle ", a reçu, entre sa mise en place effective le 19 novembre 2000 et le 31 décembre 2000, environ 48 000 appels : 8 000 personnes ont appelé le premier jour, 6 000 le deuxième, puis le nombre d'appels journaliers s'est stabilisé à environ 1 200 pour décroître régulièrement sur la fin de la période entre le 19 et le 25 février 2001, seulement 470 personnes ont appelé, ce qui représente de 12 à 109 appels par jour). Les questions étaient axées sur deux thèmes principaux, les " risques " alimentaires (que peut-on continuer à manger, du foie de veau, du b uf, de la cervelle, des rognons, de l'andouillette ?) et la maladie elle-même (combien de cas d'ESB en France, le sang transmet-il le prion, quels sont les symptômes de la maladie ?). Vers la mi-février, suite à la parution d'informations dans la presse, d'autres renseignements sans rapport avec l'encéphalopathie spongiforme bovine (sur le mouton, le lait, le porc...) ont été demandés. A la mise en place de ce numéro vert, vingt téléopérateurs répondaient aux questions du public. A partir du 1er janvier, ils n'étaient plus que quatre, mais leur nombre aurait pu, en cas de résurgence des demandes, remonter très rapidement, en 24 heures au maximum à vingt. Cela n'a pas été nécessaire. Le numéro vert est désactivé depuis le milieu du mois de mars.
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