Question de M. de RAINCOURT Henri (Yonne - RI) publiée le 01/02/2001
M. Henri de Raincourt attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les vives inquiétudes manifestées par les éleveurs de daims et de cerfs français. En effet, ces professionnels ne reçoivent aucune aide de l'Etat, contrairement à leurs homologues d'autres pays européens qui bénéficient des mêmes soutiens que les éleveurs traditionnels. Or, la concurrence internationale est particulièrement forte dans ce secteur : elle ne vient pas seulement d'Europe mais aussi de Nouvelle-Zélande, pays où la production est largement soutenue et dont les seuils de rentabilité sont très bas. C'est pourquoi, il lui demande quelles mesures il entend mettre en place pour encourager les éleveurs français qui jouent un rôle déterminant en matière d'aménagement du territoire et de production de viandes saines provenant d'animaux d'élevages extensifs.
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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 26/04/2001
Réponse. - L'élevage des cervidés en France s'est développé dans les années 1980. Cet élevage extensif permet la valorisation de zones difficiles, bien que la production française soit confrontée à un marché très concurrentiel, principalement du fait des importations communautaires de viandes de gibier en provenance de Nouvelle-Zélande. Les éleveurs de cervidés bénéficient de la prime au maintien des élevages extensifs, dite prime à l'herbe, et peuvent également souscrire un contrat territorial d'exploitation (CTE). Toutefois, compte tenu des difficultés rencontrées par les éleveurs de cervidés, les représentants de cette filière ont été reçus au ministère de l'agriculture et de la pêche, qui étudiera les projets structurels et d'organisation de la filière qui lui seront soumis.
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