Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - CRC) publiée le 09/11/2000
Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur la création d'emplois pour traiter les conséquences de la tempête de décembre 1999. Elle le remercie de sa réponse, en date du 26 octobre publiée au Journal officiel (nº 24889), lui précisant que 4 600 offres d'emplois auraient été enregistrées au cours des quatre premiers mois de l'année 2000. Elle lui renouvelle sa demande de connaître la répartition de ces 4 600 offres par département et par la nature de ces emplois créés : bûcherons, techniciens, ingénieurs, à titre précaire ou permanent, et de lui faire connaître les mesures envisagées pour accroître ce nombre d'offres afin de tenir compte des retards apparaissant fortement dans les départements les plus boisés.
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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 22/02/2001
Réponse. - Si l'on considère les catégories 1, 2 et 3 de demandeurs d'emplois - c'est-à-dire à la recherche d'un emploi à temps plein, à temps partiel ou à durée déterminée - pour les bûcherons, les sylviculteurs et les conducteurs d'engins, plus de 9 900 offres d'emplois ont été recueillies de janvier à octobre 2000. Au total, près de 7 800 embauches ont été enregistrées sur les dix premiers mois de l'année. Ce chiffre constitue un résultat sans précédent pour ce secteur qui compte environ 18 000 emplois équivalent temps plein. Le travail réalisé par les agence locales de l'Agence nationale pour l'emploi, particulièrement dans les départements les plus touchés par les tempêtes de décembre 1999, doit être salué. Sur les 5 286 offres d'emplois relevées pour les bûcherons de janvier à octobre 2000 (+ 180 % par rapport à 1999), près de 950 ont été déposées en Lorraine et plus de 500 en Aquitaine. Fort logiquement, les régions les plus touchées ont aussi été celles qui ont connu le plus d'offres d'emplois et d'embauches. La mobilité géographique des demandeurs d'emplois a été relativement faible. A ce titre, près de 45 % des embauches réalisées en Lorraine concernent des bûcherons originaires du grand Est. Ce phénomène peut en partie être expliqué par les coûts d'hébergement jugés trop élevés par rapport aux tarifs proposés pour les prestations de services en bûcheronnage. Les départs des entreprises extracommunautaires qui sont intervenus majoritairement pour des durées de trois mois - près de 775 autorisations - et la poursuite sur l'année 2001 de l'exploitation des chablis devraient permettre le maintien d'un nombre élevé d'emplois dans les secteurs du bûcheronnage, de la sylviculture et de la conduite d'engins agricoles et forestiers. C'est pourquoi les efforts menés par le ministère de l'emploi et de la solidarité et le ministère de l'agriculture et de la pêche en matière de formation se poursuivront dans le courant de l'année 2001.
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