Question de M. MURAT Bernard (Corrèze - RPR) publiée le 19/10/2000
M. Bernard Murat attire l'attention de Mme le secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés sur l'insuffisance des moyens budgétaires consacrés à la lutte contre le cancer. Chaque jour, en France, 400 personnes meurent du cancer tandis que, dans le même temps, 700 autres apprennent qu'elles sont porteuses de cette maladie. Aujourd'hui des traitements médicamenteux permettent d'augmenter les chances de rémission, voire de guérison. Toutefois, cette lutte passe par l'utilisation de médicaments spécifiques, au coût de plus en plus élevé. En effet, le coût des médicaments destinés au traitement du cancer stricto sensu (essentiellement la chimiothérapie) a représenté une dépense de 2,2 milliards de francs en 1999 ; si l'on y ajoute les médicaments dits de support et l'immunothérapie, on atteint une dépense de l'ordre de 2,8 milliards de francs. Par ailleurs, il note que ce coût a augmenté de 150 % en 5 ans. Cette situation n'est pas neutre pour les hôpitaux du secteur public ou privé, spécialisés en cancérologie, qui accusent de ce fait un déficit majeur de leur budget destiné à couvrir les dépenses médicales et pharmaceutiques. C'est pourquoi, soucieux de la qualité des traitements apportés aux patients et de l'équilibre financier des établissements de santé, il lui demande de bien vouloir isoler, dans le budget de 2001, une enveloppe supplémentaire d'un montant minimum de 2 milliards de francs pour les médicaments destinés au traitement du cancer.
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La question est caduque
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