Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 12/10/2000
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de Mme le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement sur l'article paru à la page 15 du quotidien Le Figaro du 7 juillet 2000 dans, lequel il est indiqué qu'" un accord national fixant les conditions d'épandage des boues d'épuration sur les terres agricoles devrait être signé en septembre ". Il aimerait savoir si à ce jour un tel accord a été signé ; dans l'affirmative, quels en sont les acteurs et quel en est le contenu ; dans la négative, quand sera-t-il signé et mis en oeuvre ?
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Réponse du ministère : Aménagement du territoire publiée le 17/05/2001
Réponse. - La ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement a pris connaissance, avec intérêt, de la question relative à l'accord national fixant les conditions d'épandage des boues des stations d'épuration. Elle a procédé à une intense concertation pour pérenniser la valorisation agricole des boues. Un lieu d'échanges et de débats sur cette question, associant l'ensemble des acteurs de la filière, des producteurs de boues aux consommateurs a été mise en place : le Comité national sur les épandages de boues de stations d'épuration urbaines en agriculture qui regroupe notamment, des représentants des collectivités locales, des professionnels de l'assainissement, des professionnels agricoles, des industries agro-alimentaires, de la grande distribution, des consommateurs, des associations de protection de l'environnement et des experts. Ce comité a notamment pour objectif de définir les termes d'un accord national sur l'épandage accepté par l'ensemble des acteurs précités. Les débats au sein de cette instance ont été constructifs et ont permis de converger vers les termes d'un accord avec l'ensemble des partenaires. Un tel accord reconnaîtrait l'intérêt collectif de la filière épandage agricole, mais également la nécessité d' uvrer à une amélioration constante de la qualité des boues et d'assurer une totale transparence et une véritable concertation locale sur les conditions de mise en uvre des épandages. Il comprendrait un engagement des représentants de l'industrie agro-alimentaire et de la grande distribution à ne pas développer de mesures discriminatoires contre les produits agricoles issus de parcelles ayant reçu des boues. Il prévoirait enfin un dispositif de garantie pour les exploitants agricoles. Cependant, un certain nombre de difficultés ne sont pas encore totalement résolues et l'accord n'est donc toujours pas signé. Le Gouvernement poursuit donc son travail afin d'assurer la pérennisation de l'épandage agricole des boues, cette pratique étant la plus réaliste écologiquement et économiquement notamment pour les petites communes rurales.
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