Question de M. RICHERT Philippe (Bas-Rhin - UC) publiée le 12/10/2000

M. Philippe Richert attire l'attention de Mme le secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés sur l'impossibilité d'avoir la liberté de choix, en matière d'intervention chirurgicale, de se faire suivre par un médecin et hospitalier dans un établissement hors de son département de rattachement. Par exemple : une dame part pour sa retraite vivre de Paris en province. De longues dates, elle était suivie à Paris par un médecin, qui récemment lui conseilla une opération (mise en place d'une prothèse). L'opération est prévue à Paris et cette dernière apprend que la caisse primaire d'assurance maladie ne prendra en charge le prix de la journée d'hospitalisation à Paris qu'à concurrence de ce qui est pratiqué dans son département de rattachement. Si elle veut se faire opérer par le médecin qui la suit depuis longtemps, elle doit assumer financièrement le différentiel du prix des journées d'hospitalisation. Il s'agit d'une véritable atteinte à la liberté de choix du médecin qui vous soigne, et cette façon de gérer la santé mènera, à terme, au développement d'une médecine à deux vitesses. Il la remercie de bien vouloir lui donner son avis sur cette question et lui indiquer les moyens qu'elle envisage de mettre en oeuvre pour remédier au développement d'une médecine à deux vitesses.

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La question est caduque

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