Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 27/07/2000
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de la recherche sur l'article paru à la page 15 du quotidien Le Figaro du 18 mars 2000 dans lequel un professeur au Collège de France, initiateur de la fédération des associations des familles de patients atteints de maladies neurologiques, déplore que ses " moyens sont loin d'être à la hauteur de la tâche immense qu'il faut accomplir (...) nous n'arrivons pas à nous faire entendre des décideurs de la santé comme il faudrait (...) notre pays ne participe pas à l'effort de recherche sur ces maladies (neurologiques). Les crédits des laboratoires publics ont diminué d'année en année, contrairement à ce qui se passe au Japon et aux Etats-Unis ". Il souhaiterait connaître la réponse qu'il peut apporter aux critiques de ce professeur formulées lors d'un colloque consacré au vieillissement cérébral et aux neurosciences, et quelles mesures sont envisagées par le Gouvernement pour remédier à cette situation.
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Réponse du ministère : Recherche publiée le 26/10/2000
Réponse. - Les recherches en neurosciences et sur les maladies du système nerveux constituent effectivement un champ en plein développement au sein de la recherche biomédicale. Dans le cadre de la priorité accordée aux sciences du vivant, le conseil interministériel de la recherche scientifique et technologique (CIRST) a indiqué en 1999 que les sciences du cerveau et de la cognition constituent un des quatre domaines d'action devant faire l'objet d'un développement immédiat. Ainsi les neurosciences bénéficient des recherches entreprises grâce au soutien du programme génome, de l'action concertée incitative (ACI) cognitique et aussi plus récemment de l'ACI biologie du développement et physiologie intégrative. L'ensemble de ces actions est financé par le Fonds national de la science du ministère. Le secteur des neurosciences trouve par ailleurs une large place parmi les disciplines soutenues par l'Inserm, les départements des sciences de la vie du CNRS et du CEA. Il est proposé, de plus, dans le budget 2001 de substantielles augmentations des crédits de recherche. Ainsi la recherche sur le cerveau et ses maladies vont pouvoir se développer en France dans de bonnes conditions.
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