Question de M. CHABROUX Gilbert (Rhône - SOC) publiée le 29/06/2000
M. Gilbert Chabroux attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les conditions d'enseignement des sciences de la vie et de la Terre dans les collèges. En effet, les programmes actuels sont axés et construits autour des travaux pratiques. Durant ces derniers, les élèves doivent prendre part de façon active à l'acquisition de leur savoir et de leur savoir-faire. Reste que 90 % des classes de collèges ne possèdent pas de groupes restreints inférieurs à dix-huit élèves. Cette réalité constitue donc un frein à la participation optimale et effective de l'élève. En conséquence, il lui demande quelles mesures pourraient être adoptées par le Gouvernement afin que l'enseignement des sciences de la vie et de la Terre soit effectivement d'une durée totale hebdomadaire de deux heures, dont une heure trente minutes au sein de groupes restreints comptant un maximum de dix-huit élèves.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 26/10/2000
Réponse. - Le ministère de l'éducation nationale attache une grande importance à l'enseignement des sciences de la vie et de la terre, qui constitue une composante essentielle de la formation commune dispensée aux élèves et participe à leur éducation de futurs citoyens. La recherche d'une amélioration des conditions d'enseignement de cette discipline demeure une priorité constante des actions entreprises en sa faveur. A ce titre, l'organisation des enseignements en sixième, cinquième et quatrième offre aux équipes pédagogiques la possibilité de mettre en uvre des séquences à effectifs allégés. La souplesse horaire prévue par les textes permet en effet de dédoubler les classes ou de constituer trois groupes pour deux divisions. Dans le respect de l'autonomie pédagogique dont disposent les établissements et en fonction des moyens qui leur ont été attribués par l'inspecteur d'académie, sur la base du projet qui lui a été présenté, il revient ensuite au principal du collège, après avis de son conseil d'administration, de définir les modalités d'organisation de l'enseignement des sciences de la vie et de la terre. C'est pourquoi la détermination d'un seuil d'effectif pour l'organisation de travaux pratiques ne peut être retenue. Cette mesure contraindrait l'ensemble des collèges à adopter un mode d'organisation uniforme, et serait susceptible de restreindre l'autonomie dont disposent les équipes professorales des sciences de la vie et de la terre pour renforcer l'enseignement de leur discipline au travers des choix arrêtés au niveau de l'établissement dans son projet pédagogique.
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