Question de M. HURIET Claude (Meurthe-et-Moselle - UC) publiée le 22/06/2000
M. Claude Huriet attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur le programme de recherche sur l'encéphalite spongiforme bovine (ESB) dont le lancement vient d'être annoncé, afin de mieux estimer la prévalence de cette maladie dans notre pays et, d'autre part, de " valider sur le terrain, en conditions réelles, les tests de diagnostic rapide ". Pour mettre en oeuvre ce programme, il a été annoncé que serait utilisé le test de la société suisse Prionics, test que la direction 24 de la commission européenne avait, dans un banc d'essai des tests de diagnostic ESB, classé en troisième position quant à sa sensibilité, derrière le test CEA-Biorad et le test irlandais Enfer. Outre l'utilisation du test Prionics, il a été précisé qu'" une banque d'échantillons serait constituée à la faveur de ce programme " pour " évaluer tout autre test rapide jugé intéressant, comme le test Biorad ". Cette déclaration donne à penser que des essais comparatifs sur les différents tests existants seront entrepris au cours des mois à venir. Il lui demande de lui faire connaître selon quelle méthodologie ces comparaisons seront effectuées et qui en sera le maître d' oeuvre.
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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 08/03/2001
Réponse. - L'étude réalisée par la direction 24 de la Commission européenne sur l'évaluation des tests rapides a conclu que le test Prionics, le test Biorad et le test Enfer avaient tous trois une sensibilité et une spécificité de cent pour cent dans les conditions de l'expérimentation. Dans le cadre du programme de recherche sur l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), le test proposé par la société suisse Prionics a été retenu après examen par un groupe d'experts et sur la base de plusieurs paramètres dont celui de l'utilisation pratique sur le terrain. Dans le cadre de ce programme, il a été décidé de réaliser des analyses comparatives en vraie grandeur des trois tests " rapides " validés au niveau européen, dont celui de la société Biorad. Ces études complémentaires sont réalisées dans le cadre de protocoles spécifiques élaborés par les experts de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments.
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