Question de M. FRANCHIS Serge (Yonne - UC) publiée le 15/06/2000
M. Serge Franchis attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les modalités de l'enseignement des sciences de la vie et de la Terre au collège. En effet, malgré les objectifs annoncés par les programmes qui sont construits autour de travaux pratiques tout au long des quatre années de collège, on constate dans de nombreux établissements que les cours sont délivrés devant une classe entière faute de moyens ou d'instructions spécifiques très précises. Il lui demande donc quelles mesures il envisage de prendre afin que les deux heures hebdomadaires des sciences de la vie et de la terre puissent être délivrées dans des conditions optimales, à savoir, par exemple, deux heures de cours effectives dont 1,5 heure en groupes restreints de moins de dix-huit élèves.
- page 2117
Réponse du ministère : Éducation publiée le 26/10/2000
Réponse. - Le ministère de l'éducation nationale attache une grande importance à l'enseignement des sciences de la vie et de la terre, qui constitue une composante essentielle de la formation commune dispensée aux élèves et participe à leur éducation de futurs citoyens. La recherche d'une amélioration des conditions d'enseignement de cette discipline demeure une priorité constante des actions entreprises en sa faveur. A ce titre, l'organisation des enseignements en sixième, cinquième et quatrième offre aux équipes pédagogiques la possibilité de mettre en uvre des séquences à effectifs allégés. La souplesse horaire prévue par les textes permet en effet de dédoubler les classes ou de constituer trois groupes pour deux divisions. Dans le respect de l'autonomie pédagogique dont disposent les établissements et en fonction des moyens qui leur ont été attribués par l'inspecteur d'académie, sur la base du projet qui lui a été présenté, il revient ensuite au principal du collège, après avis de son conseil d'administration, de définir les modalités d'organisation de l'enseignement des sciences de la vie et de la terre. C'est pourquoi la détermination d'un seuil d'effectif pour l'organisation de travaux pratiques ne peut être retenue. Cette mesure contraindrait l'ensemble des collèges à adopter un mode d'organisation uniforme, et serait susceptible de restreindre l'autonomie dont disposent les équipes professorales des sciences de la vie et de la terre pour renforcer l'enseignement de leur discipline au travers des choix arrêtés au niveau de l'établissement dans son projet pédagogique.
- page 3676
Page mise à jour le