Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - CRC) publiée le 08/06/2000
Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de Mme le secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés sur la situation des cadres de santé dont bien des postes demeurent actuellement vacants dans de nombreux centres hospitaliers. Elle lui fait remarquer que, pour devenir cadres de santé, les infirmières doivent avoir cinq ans d'ancienneté, concourir, faire douze mois d'études complémentaires et passer l'examen final. La sélection au concours d'entrée est très sévère, à hauteur de 5 à 10 % de reçus. D'autre part les grilles indiciaires entre les infirmières, les cadres de santé, les cadres supérieurs de santé et les infirmières générales sont trop similaires et n'incitent pas à concourir pour accéder à un grade supérieur. L'échelon maximum est atteint au bout de quinze ou vingt ans, ainsi le salaire reste bloqué pendant vingt ans ! Elle lui fait remarquer également que les cadres ayant suivi des formations universitaires de deux et trois 3 ans deviennent cadres " experts " mais ne voient en rien leurs émoluments changer. Elle lui demande de lui faire connaître les mesures qu'elle envisage pour redéfinir un statut permettant de prendre en compte les conditions de travail, l'avancement, le montant des salaires et des retraites des cadres de santé en fonction de leurs responsabilités. Elle lui demande également de lui faire connaître les mesures immédiates qu'elle pourrait prendre pour que sans attendre les primes d'encadrement soient intégrées au salaire et par conséquent prises en compte pour le calcul de la retraite.
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La question est caduque
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