Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 08/06/2000

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur l'information parue à la page 4 du numéro 225 (10 mai 2000) d'EuroLettre selon laquelle, " fermer les écoles qui affichent un taux de réussite au brevet des collèges inférieur à 15 %, telle est la politique menée par le Premier ministre anglais... pour donner un nouveau souffle à l'appareil éducatif britannique ". Il souhaiterait connaître la réaction que lui inspire la réalisation d'une telle mesure et aimerait savoir si la France compte s'inspirer d'un tel exemple, les fermetures de collèges " en situation d'échec " étant décidées pour repartir sur des bases saines : locaux renovés, professeurs recompensés par une prime de mérite.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 05/10/2000

Réponse. - La capacité d'un établissement scolaire à offrir des chances de réussite à ses élèves ne saurait être mesurée à la seule aune d'un taux de réussite à un examen. La concentration de publics défavorisés économiquement, socialement et culturellement dans certains établissements peut les conduire à obtenir de faibles résultats au diplôme national du brevet. Des études récentes montrent la permanence du poids de l'origine sociale dans la réussite scolaire. La fermeture des collèges qui accueillent des publics difficiles n'est certainement pas une réponse satisfaisante. La mobilisation des personnels enseignants et la prise en compte des difficultés dans la répartition des moyens attribués aux établissements constituent les axes principaux de la politique retenue par le ministère, notamment dans le cadre de la mise en place des ZEP et des REP.

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